Théories de la croissance

3 facteurs de production pour les classiques et Ricardo : le travail, le capital et la terre

TRAVAIL
Pour Ricardo, le salaire est obligatoirement égal au revenu qui permet la subsistance des travailleurs. Si le salaire est inférieur, la force de travail ne se renouvelle pas. S’il est supérieur, il y trop d’enfants donc trop d’offre d’emploi, donc les salaires baissent et retournent au salaire d’équilibre, c-à-d le salaire de subsistance. Cela s’appelle le mécanisme de régulation par la démographie.

TERRE
La rente est le revenu des propriétaires fonciers. Théorie de la rente différentielle (Malthus, reprise par Ricardo) : on cultive les terres, qui ont des rendements décroissants, jusqu’au moment où le coût de production est égal au prix des grains. Lorsqu’il est inférieur, la terre est abandonnée. Si par contre le prix des grains est inférieur aux rendements de la terre, il est encore bénéfique d’exploiter des terres moins rentables.

CAPITAL
Il est rémunéré par le profit. C’est un revenu résiduel, la part qui n’est pas distribuée aux travailleurs sous forme de salaire ni aux propriétaires fonciers sous forme de rente.

Pour les classiques, la croissance ne résulte que de l’augmentation du capital.
Explication :
Lorsque le capital augmente, on a une capacité productive plus importante. Or une machine nécessite de la main-d’œuvre, donc la demande de travail augmente. A partir de là, il y a une hausse des salaires, donc une hausse de l’offre de travail. Il y a donc une augmentation de la demande de grains relative à la hausse de la population. On met donc en culture de nouvelles terres, moins productives. Le coût du grain augmente alors, ainsi que la rente et le salaire. Les profits baissent alors. L’investissement va alors diminuer, donc le flux de capital, donc le stock de capital à moyen terme.
La limite de cette conception classique de la croissance est l’absence totale de l’idée de progrès technique et gains de