Thérèse raquin
Tempérament nerveux[1], mariée à un homme maladif, Thérèse ne peut satisfaire les désirs que lui dictent sa nature. La rencontre avec Laurent, tempérament sanguin[1], devait inévitablement la pousser à cette passion criminelle qui se termine en tragédie. Zola, tel un naturaliste rendant compte d'une expérience de laboratoire, ne fait que noter avec précision les étapes de la métamorphose de Thérèse et de Laurent au contact l'un de l'autre[1].
Zola peint dans ce roman le Paris de cette époque et surtout la vie, les sentiments de Thérèse Raquin, sa passion, ses tourments. La description d'un dépôt mortuaire est un document traumatisant du naturalisme. Plus que tout, « Thérèse Raquin » se veut une analyse des effets de la confrontation entre des personnages de caractère différent. Zola réussit avec brio à illustrer les effets du déterminisme appliqués à la psychologie, particulièrement en ce qui concerne Thérèse et Laurent.
L'œuvre de Zola, Thérèse Raquin, est expérimentale. Cette œuvre fait partie de ses premiers romans naturalistes. Ses personnages sont sujets à des expériences; il installe ces personnages dans un environnement spécifique tel que le « passage du Pont Neuf », milieu sombre, froid, petit, ayant une influence sur les personnages et les poussant à commettre certains actes. De cette manière, il développe sa théorie sur le déterminisme.Ce roman, inspiré de théories scientifiques, mêle également le réalisme, le fantastique et le tragique. Ce roman reste malgré tout très artistique et très travaillé littérairement. Il décrit certains lieux, tel un peintre impressionniste; le « lieu du crime » en est un exemple. Il