Thérèse raquin

1360 mots 6 pages
Depuis longtemps, la ville de Paris a inspiré les écrivains et ce d’autant plus au XIXe siècle lors de l’émergence du réalisme et du naturalisme, mouvements cherchant à décrire la réalité d’une manière exacte, sans invraisemblance. En effet, Emile Zola, romancier français du XIXe siècle, maître du naturalisme est connu entre-autre pour son œuvre monumentale, la grande fresque sociale les Rougon-Macquart. Dans des romans comme Au bonheur des Dames ou bien Le Ventre de Paris, Emile Zola prend comme cadre la ville de Paris, tout comme dans Thérèse Raquin. Le mouvement naturaliste se manifeste également dans cette œuvre alors que celle-ci a été écrite en 1867, avant qu’Emile Zola ne dépose sa doctrine naturaliste. Le roman s’ouvre alors sur une description réaliste du passage du Pont Neuf. La description d’un Paris miteux, vue par Zola, est-elle purement naturaliste ? Dans un premier temps, le narrateur décrit de manière objective un lieu misérable, insalubre mais cependant, au fil de la description, celle-ci prend une tournure beaucoup plus symbolique.

Tout d’abord, le narrateur dresse une description objective du passage du Pont Neuf, qui apparait comme un lieu sans esthétique et pauvre. La description porte donc sur le passage du Pont Neuf qui est un lieu qui a réellement existé mais qui a disparu aujourd’hui. De nombreuses rues comme la « rue Guénégaud » ou encore la « rue Mazarine » sont citées, afin de situer le lecteur. A chaque nouvelle étape de la description correspond un groupe nominal « A gauche » « A droite » Au dessus » ; or ces groupes nominaux donnent l’impression de suivre la description à travers le regard du narrateur, l’impression d’assister à une visite guidée. Tous les recoins du passage sont décrits, autant dans l’horizontalité que dans la verticalité de celui-ci. Le narrateur donne également de multiples détails sur les formes : « pavé », « coupé à angle droit » mais aussi sur les couleurs. Celles-ci sont très souvent suivies d’un suffixe

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