Thérèse raquin
Thérèse évoque son passé avec une sensation de malaise et de haine « avec une haine sourde ». Elle tente de se justifier, en expliquant qu’elle aurait préféré l’abandon à l’hospitalité de sa famille adoptive. Elle à la nostalgie de sa mère biologique en essayant de se créer des souvenirs lointains à partir d’histoires racontés « On m’a dit que ma mère était fille d’un chef de tribu en Afrique ; j’ai souvent songé à elle ».
Elle a gardé en elle, le souvenir des temps passées avec Camille, son cousin et de ses longues maladies qui les faisaient tant souffrir « je me rappelle les longues journées que j’ai passés dans la chambre où râlait Camille ». Elle n’apprécie guère sa tante qui la méprisé malgré qu’elle s’en occupe comme sa fille « ma tante grondait quand je faisais du bruit ».
Sa souffrance s’accentue tout au long de l’histoire. Elle se donne du réconfort en racontant son histoire à son amant, Laurent « elle serrait son amant à pleins bras ». Zola exagère un peu en donnant des informations très précises que l’on ne s’attend pas forcément « ses narines minces et souples avaient de petits battements nerveux ».
Son chagrin nostalgique s’amplifie jusqu’au point qu’elle ne craint plus sa tante. Le champ lexical employé devient morbide et sanglant « vie morte », « sang dans mes veines »… La colère est aussi beaucoup exprimée par l’auteur « imbécile », « abrutie », « colère » ainsi que la violence « frapper », « mordre ».
La figure de style de l’anaphore permet d’accentuer cette douleur persistante « Alors j’ai menti, j’ai menti toujours ».
On en conclu, dans cet extrait du chapitre 7, que les souvenirs, parfois imaginés, sont présents dans la tête de Thérèse. En ayant une relation avec son amant, Laurent, elle arrive à libérer toute sa haine en envers sa tante et Camille avec qui elle a partagé sa vie d’adopté. Elle regrette