thérèse raquin
Comment la violence de la scène est mise en évidence par l'auteur ?
Nous verrons que ce passage décrit scène de violence orchestrée par des meurtriers monstrueux dont le crime pathétique est également lié à l'attitude de la victime.
Ce texte décrit une scène de meurtre. L’adverbe « alors » annonce le début du crime, il bouleverse complètement l'atmosphère de la scène, qui était calme, presque joviale. L'auteur du crime est Laurent, amant de Thérèse et également ami de Camille, malgré son rôle, celui-ci ne dit pas un mot pendant la durée de son acte. Ce silence nous montre donc que l’auteur a voulu mettre l’accent sur les mouvements violents du personnage. Nous sommes en présence du champs lexical de la violence, « le figure effrayante », main rude qui le serrait à la gorge ». L'auteur du crime fait preuve d'une extrême violence, il veut se débarrasser le plus rapidement de cette tâche. Cela nous montre également une forte détermination. La comparaison « ainsi qu'un enfant » nous laisse imaginer l’impuissance de la victime face à son meurtrier. Il est inférieur physiquement comparé à son agresseur qui fait preuve de beaucoup de violence, tel une bête. Le mort de Camille se fait très rapidement, et par une grande brutalité. Malgré son impuissance, Camille essaye tant bien que mal de se défendre « avec l’instinct d’une bête qui se défend ». Il s’accroche à la vie et ne veut pas mourir. Mais la cruauté et la supériorité physique de Laurent prend le dessus « Et lorsque le meurtrier, retenant un cri de souffrance, lança brusquement le commis