théâtre
Chaque tentative de Folleville pour expliquer le problème est immédiatement interrompue par un flot de démonstrations affectueuses de la part de Manicamp, « Embrassons-nous, Folleville ! », et par des avancées dans l’organisation du mariage : la corbeille, la bague, le Prince de Conti prévenu, le contrat.
« Ah çà, il m’enlace ! il me garrotte ! », ne peut que se dire Folleville. Si les choses continuaient ainsi, il est vraisemblable que ce dernier, entraîné par la volonté impétueuse de Manicamp, se retrouverait marié contre sa volonté. Mais voilà que le vicomte de Chatenay se présente. Il vient de tomber éperdument amoureux de Berthe, pour la raison insolite qu’elle l’a giflé en public. Il vient demander sa main, et il ne pourrait pas concevoir qu’on la lui refusât.
Séquence 1 : L’étranger
1ère partie, chapitre 1 : LA MORGUE « Je suis entré… son visage » (p. 13 à 15)
Introduction :
La 1ère édition de l’étranger est datée du 15 juin 1942. La critique officiel soumise au régime de Vichy juge le livre immorale à cause de la personnalité de Meursault. A cause de Meursault narrateur et personnage principal du roman. Le succès de l’œuvre ne se démentira jamais.
Entrée en matière :
L’action se situe à Alger et dans sa banlieue. Au début du roman, Meursault apprend par un télégramme la mort de sa mère. Il demande alors un jour de congé pour se rendre à l’asile de Marengo et assister à l’enterrement. En arrivant, il rencontre le directeur qui le conduit jusqu’à la Morgue où repose le corps de sa mère. Dans cet extrait Meursault y pénètre seul et est