Tinguely
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Jean Tinguely (1925-1991) L’enfer, un petit début
1984-1991 Assemblage d’éléments d’origine végétale, animale et objets divers 370 x 920 x 700 cm Musée National d’Art Moderne, Centre Georges Pompidou, Paris Installation mixte Le temps
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LE CONTEXTE ET L’AUTEUR
Après la deuxième guerre mondiale, la machine fait une entrée tonitruante dans le domaine artistique. L‘art occupe de nouveaux terrains et opère de radicales transformations tant dans l’acte de peindre que dans la manière d’exposer. Cet acte de peindre pour Tinguely ne correspond plus à l’expression artistique qu’il souhaite pour ce monde du XX°siècle. C’est ce qu’il défendra dans le manifeste du Nouveau Réalisme, mouvement dont il est un des fondateurs avec des artistes comme Arman, César, Yves Klein... Il exprime la situation artistique du moment : « nous assistons aujourd’hui à l’épuisement, à la sclérose de tous les vocabulaires établis, de tous les langages, de tous les styles ». Dans le droit fil des ready-made de Marcel Duchamp et des Dadaïstes, ces artistes représentent le monde citadin tragique, toujours en mouvement dont ils détournent les déchets. Jean Tinguely crée des machines aux grotesques gesticulations, composées de pièces mécaniques usées ayant comme il le dit « une vie mécanique antérieure ». Impertinent, ludique, fantasque, il a été le compagnon de Niki de Saint Phalle avec qui il créa, en particulier, la fontaine Stravinsky, en 1983, près de Beaubourg.
L’ŒUVRE
Cette installation est composée de plus de trente éléments. Jean Tinguely y travailla de 1984 jusqu’à sa mort en 1991. Il y ajoutait sans cesse de nouveaux objets, affinant les supports en associant les idées et les symboles. Cette œuvre amène une réflexion sur la vanité du monde et l’éphémère de la