Tirade harpagon
De nombreuses exclamations et d’interrogations donnent une impression de folie au personnage puisqu’il semble être en pleine crise, presque comme s’il allait mourir de l’absence de son argent : lignes 1, 3-5, 7-8, 12-13, 19-21.
Beaucoup d’hyperboles qu’il emploie dans son monologue grossissent la situation (lignes 2, 9-10, 11, 26).
Ressemblance entre justice et juste Ciel : Harpagon fait sans doute appel « aux forces du Ciel », à Dieu pour punir et l’aider à retrouver son argent pour pouvoir tout remettre en ordre.
Il vient à s’accuser lui-même, ligne 5-6.
Harpagon personnalise son argent pour prouver l’importance qu’il a à ses yeux. L’argent est d’ailleurs tellement important pour lui qu’il finit par lui parler, lignes 7-10. « Sans toi il m’est impossible de vivre » : ressemble à une relation amoureuse qu’il entretient avec sa richesse, pathétique et complètement fou.
De la ligne 16 à 19, Harpagon retrouve sa lucidité et décide de retrouver le voleur. Mais la folie le regagne à partir de la ligne 19. Il devient complètement parano.
« Je veux faire pendre tout le monde ; et si je ne retrouve pas mon argent, je me pendrai moi-même après » : tellement en manque qu’il serait prêt à se tuer.
Harpagon est devenu totalement fou. Il ferait n’importe quoi pour retrouver son argent. Cela peut provoquer chez certains de la pitié et chez d’autres du rire.
Le registre du monologue.
La répétition ligne 7 de « mon pauvre argent » peut tenter à provoquer de la pitié mais sous une forme comique grâce à la personnalisation qui démontre la folie d’Harpagon.
L’énumération ligne 9 et la personnalisation qu’Harpagon fait de son argent prouvent l’importance qu’il attache à son argent. Ainsi, on comprend combien il est triste sans lui et pourquoi il devient fou.
En réclamant sans cesse la justice, Harpagon crée un comique de situation, car le voir désespéré et à demander de l’aide à chaque seconde devient pathétique et drôle par la