Pascal Quignard, à qui l'on doit entre autre la leçon de musique et les ombres errantes, publie le roman TLMDM en 1991. La même année sort dans les salles obscures l'adaptation d'Alain Corneau. Ces deux oeuvres écrites l'une avec l'autre, l'une pour l'autre, vont de pair et ne peuvent être dissociées.
Il est alors intéressant de se demander quelle est la place de la mort dans les deux œuvres?
Nous verrons ce que définit de Titre «Tous les matins du monde» pour en arriver à Expliquer à travers la mort des personnages ce côté tragique du récit et enfin, finir avec l'explication du rôle de la musique dans ces deux ouvrages.

Dans Tous les matins du monde de Pascal Quignard et Alain Corneau, la mort occupe une place majeure. Ce thème fait sa première apparition dans le titre, «Tous les matins du monde», de son nom intégral «Tous les matins du monde sont sans retours, les années étaient passées» au chapitre 26, .La fin renvoi au début et donne ainsin l'impression d'une obucle qui se ferme, évoqsuand la mort et le temps qui passe de façon irrémédiable. Lors des premières images du film, Il y a un gros plan sur le visage de Marin Marais et lorsqu'ils pronnoce les mots «toute les notes doivent finir en mourrant» apparaît au même instant le titre du film écrit en rouge ,symbolisant la mort.
Le premier Verbe du livre est «mourût»et la première image du flash back représente Sainte Colombe jouant de la viole sur le lit de mort de son ami Monsieur de Vauquelin. La mort est intégrée au récit de façon très naturelle.

La mort existe constamment dans les deux œuvres. Les personnages secondaires meurent eux-aussi et cela contribue à édifier une atmosphère, un univers aux personnages. La mort de l’ami de Vauquelin ouvre le roman «Il était alors au chevet d'un ami de feu monsieur Vauquelin qui avait souhaité mourir avec un peu de vin de Puisey et de la musique.»C'est en se rendant chez Monsieur de Vauquelin que Sainte Colombe reveint trop tard à minuit et découvrit que