toilettes public
La dernière vespasienne de Paris, située boulevard Arago, derrière le mur de la Prison de la Santé.
Hundertwasser-toilette à Kawakawa
Les toilettes publiques peuvent être individuelles ou collectives.
Quand les toilettes sont collectives, elles présentent des boxes fermés par des cloisons individuelles, ainsi que des lavabos dans un secteur séparé, où typiquement d'autres personnes du même sexe sont présentes, mais parfois totalement mixtes.
Quand on en arrive à définir le terme de "toilette publique", idéalement, nous devrions dire que ce terme ne diffère que par un élément : l'endroit, de privé, devient partagé. Nous passons d'un endroit réservé à une personne, à une famille et, par extension, à des amis proches, à un endroit partagé par tous.
Les équipements réservés aux hommes ont souvent des urinoirs séparés, fixés au mur conçus pour un utilisateur seul, ou un bassin ou une cuvette pour l'usage collectif. Des urinoirs fixés au mur sont parfois séparés par de petites cloisons pour préserver l'intimité, c'est-à-dire pour masquer la vue des parties génitales de l'utilisateur.
Chez les Aztèques, il existait des toilettes publiques, faites de roseaux, le long des routes. Elles servaient à collecter les déjections, afin qu'elles servent dans la tanerie29.
À Paris, elles étaient dénommées « vespasiennes », ou encore « tasses » dans l'argot homosexuel, et ne présentait que des urinoirs. Elles apparaissent en 1834 par la volonté du préfet de la Seine, le comte Claude-Philibert de Rambuteau. Raillé par l’opposition, qui a bien vite baptisé l’édicule « colonne Rambuteau », ce dernier lance l’expression « colonne vespasienne », en mémoire de l’empereur Vespasien, à qui l’on avait attribué l’établissement d’urinoirs publics, à Rome. Les sobriquets se multiplient. « Les édicules Rambuteau s’appelaient des pistières. Sans doute dans son enfance n’avait-il pas entendu l’o, et cela lui était resté. Il prononçait donc ce mot