Ton libérateur, c'est le livre.
Sujet : En vous appuyant sur les textes du corpus et sur vos lectures personnelles, vous discuterez cette affirmation de Victor Hugo : « Ton libérateur, C’est le livre. »
Même si de nos jours le livre semble concurrencé par d’autres sources de connaissance comme Internet, la télévision, la radio… Il n’en reste pas moins le moyen essentiel de transmettre les idées. Au XIXème siècle où une grande partie de la population est analphabète, le livre est le seul moyen de s’instruire. C’est pourquoi Hugo, dans « L’année terrible » nous présente l’incendie de la bibliothèque du Louvre comme un « crime inouï » et il fait l’apologie du livre en ces termes : « […] Ton libérateur
C’est le livre. »
Le livre symbolise ici non seulement l’objet que nous connaissons, mais toute source de connaissance et de réflexion. Quant au terme « libérateur », il suggère que l’on échappe à un asservissement. Pour discuter cette affirmation, nous chercherons dans un premier temps de quoi le livre nous libère, puis comment il le fait.
La connaissance repose essentiellement sur le livre. On a toujours appris énormément par le livre, aussi bien dans le domaine culturel, artistique ou littéraire que dans le domaine scientifique ou technique : le livre nous libère donc de l’ignorance. C’est ce que Voltaire développe de façon paradoxale dans De l’horrible danger de la lecture, publié en 1756. Les livres sont un lien entre les gens : les idées, les techniques se transmettent et améliorent la vie quotidienne. Le livre transmet des savoirs techniques ignorés par certains (agriculture, mécanique). Il transmet aussi des connaissances médicales qui permettent aux hommes de comprendre le fonctionnement des maladies, peste ou variole, qui les décimaient et de les maîtriser. Le livre est donc libérateur parce qu’il est à l’origine d’un progrès technique mais il est aussi libérateur parce qu’il transmet les idées des philosophes dont le but est « d’éclairer les hommes et de les