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Cela consiste à ajouter dans le génome (c’est-à-dire l’ensemble des gênes portés par une espèce) un ou plusieurs gênes, qui pourront lui donner un avantage particulier : c’est le ^procédé de la transgénèse.
Pour déceler un caractère intéressant sur un organisme, on procède à une étude des cartes génétiques. Le but de cette approche vise à comprendre la fonction biologique correspondant à chaque gêne, pour pouvoir ainsi isoler un gêne spécifique.
(Cependant, les organismes n’ont pas tous le même nombre de gênes : plus le nombre de gênes est important, plus la probabilité est forte pour qu’il y ait des mutations naturelles, permettant une plus grande chance de survie dans certaines conditions.)
Maintenant, depuis plusieurs années, des plantes dont les gênes ont été modifiés sont cultivées et commercialisées, notamment en Amérique du Nord (ils stérilisent les plants afin d’éviter toute contamination, mais les agriculteurs doivent donc les replanter chaque année). Au contraire, en Europe, les pays ont appréhendé de nombreuses précautions en ce qui concerne les OGM. Ils tentent donc d’estimer les risques potentiels à cette nouvelle technologie, avant toute exploitation. Pour eux, le plus important est de pouvoir discerner les différents risques, et d’apprendre à les maîtriser.
Mais, pour l’instant, nous ne possédons pas une véritable réponse concernant les risques de ces nouveaux organismes. En effet, tout dépend de l’espèce concernée et du gêne qui lui sera introduit. Tous ces risques sont donc potentiels. Il y a évidemment un vide que la recherche n’a pas su encore combler. Les risques de la