Tpe banlieue et ségration
Comment les banlieues traduisent-elle les aspirations sociales et la ségrégation qui en découle ?
INTRODUCTION :
I Définition :
Le terme « banlieue » a connu de nombreuses inflexions de sens. Étymologiquement ce mot été seigneurial .Le « ban » désigne la loi ; dont le non-respect provoque l’exclusion une « lieue » à la ronde du château. Aujourd’hui synonyme de désordre, de relégation, d’un monde inquiétant.
Il est aussi utilisé par la presse parisienne pour désigner les français d'origine étrangère en échec. Quand dans la presse on parle du "problème des banlieues" on parle du problème d'intégration d'une catégorie de personnes d'origine étrangère dans la société française (qui peuvent vivre aussi dans de grandes villes comme Paris). Les termes « quartiers » et « banlieue » se réfèrent dans les années 1980/90 à une population métissée (quarantaine de nationalités), ethnicisées (ouvrière définie par ses origines, ses religions) et territorialisée au fil du temps (socle des identités, droit de sol).
Tout d’abord, détachons nous des idées préconçues et fausses que nous nous en faisons. Les banlieues ne sont pas toutes des « banlieues rouge » , dénommée ainsi à l’égard des banlieues ouvrières et ou communistes de Paris ( ex : Neuilly , Meudon) ; elle ne sont pas plus à la lisière d’une ville ( ex certains quartiers de Lille, Lyon, Toulouse ) et toute ne sont pas du logement social tel que Félix piat à Marseille( des logements très délabrés additionnant une multiplicité de dysfonctionnements) .
C’est très simplement : la zone périphérique urbanisée autour d'une grande ville. Elle est au contraire multiple et muable. En effet, en l’espace d’une décennie (entre 1990 et 1999) 61% des ZUS ont changé de logement soit 2,4millions de personnes tandis 1,7 millions d’autres, défavorisées et ayant une situation précaire les ont remplacés.
L’emploi, l’éducation, le désenclavement, la sécurité, la gestion urbaine de proximité sont