III- Protections et prévisions :

Aujourd’hui, il n’existe aucune technologie permettant de se protéger assurément de la foudre : c’est un phénomène d’une telle puissance qu’il ne se laisse pas dompter facilement. Les trois principaux moyens pour se protéger de la foudre sont les paratonnerres, les parafoudres et la cage de Faraday dont nous expérimenterons l’efficacité.

1) Protections :

Les paratonnerres (doc. 15 à 17):

C’est en faisant voler un cerf-volant relié à une clé métallique pendant un orage, que Benjamin Franklin, en 1750, eut l’idée d’inventer le paratonnerre (doc. 15). Son expérience était très dangereuse et il a eu beaucoup de chance de ne pas s’être fait foudroyé. Par contre, le physicien Georg Wilhem Richmann mourut en reproduisant cette expérience dans son laboratoire de Saint-Pétersbourg. En France, le premier paratonnerre fut sans doute installé en 1776 sur l’église Saint-Philibert à Dijon.

Il s’agit d’une tige métallique tendue vers le ciel (doc. 16) qui constitue pour la gigantesque étincelle, un point de chute irrésistible. Pour rendre ce dispositif efficace, la tige doit être reliée à un voire plusieurs câbles reliés à la terre. Ils ont pour but de conduire la décharge électrique jusque dans le sol, lui faisant ainsi contourner l’édifice à protéger.

Cependant, cet ingénieux système a ses limites. Certains témoins disent avoir vu tomber la foudre en dessous ou juste à côté d’un paratonnerre.

De nos jours, des systèmes plus complexes ont été mis en place pour protéger les bâtiments. Ils sont constitués de multiples petites pointes métalliques reliées au sol par des câbles électriques. En couvrant la totalité de la toiture de la construction à préserver, ces pointes auraient beaucoup plus de chance de capter la foudre.

Mais, les paratonnerres ne protègent pas réellement des effets dévastateurs de la puissante onde électromagnétique que produisent les éclairs : ils ne font que dévier la foudre.

Les parafoudres :