Récemment, une problématique internationale a vu le jour. Le phénomène du trafic d’organes continue de croître plus le temps avance. En fait, la venue de cette situation préoccupante est devenue possible suite à la première transplantation d’organe effectué sur un humain ayant eu lieu aux États-Unis en 1954.[1] Dès lors, la greffe a intégré les pratiques courantes de la médecine. D’après l’Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (Inserm), la greffe est, en fait, une transplantation d’organe qui est pratiquée pour remédier à la perte des organes vitaux occasionnée par certaines pathologies. Pour que cette technique soit appliquée, il faut évidemment disposer d’organes. Cependant, les organes disponibles se font rares et les dons d’organes, pratiquement trop peu encouragé, sont insuffisants. Ainsi, émerge la dangereuse problématique du commerce d’organes qui vise à récolter les organes des plus démunis, contre une certaine somme d’argent, pour le profit des mieux nantis. Dans cette vision, l’humain devient une ressource en lui-même puisqu’il dispose de ces tissus convoités. Cependant, pour quelles raisons ce commerce d’organes international prospère-t-il? Dans un premier temps, nous présenterons la problématique à l’aide de statistiques. Puis, le portrait mondial du commerce d’organes nous aidera à mieux cibler les pays touchés par le trafic. Par ailleurs, nous approfondirons l’enjeu relié au trafic d’organes, tout en y expliquant l’augmentation de ces échanges. Ensuite, nous découvrirons les répercussions de ce commerce sur l’économie. Finalement, nous tenterons d’étaler les solutions à ce trafic illicite.
La problématique
Les causes
Le trafic d’organe, fortement pratiqué en Europe, en Amérique et même au Canada, est un commerce florissant assez présent dans tous les pays du monde, ne se limitant point aux pays en voie de développement. Ce marché illicite et lucratif s'est développé en raison de la demande grandissante de la