traité de kanagawa (japon)
De peur des influences étrangères, ils ont pratiqué une politique d'isolation internationale stricte avec interdiction quasi-générale d'entrer ou de sortir du pays. Il décide donc la fermeture du pays pour assurer le contrôle de l'Etat sur tous et sur tout.
Le Japon vivait donc quasi replié sur lui-même. À l'exception des Chinois et des ambassades coréennes, le Japon n'autorise plus son accès qu'aux Hollandais et encore, celui-ci se limite à l'unique île de la ville méridionale de Nagasaki, appelé Dejima. L’isolement du Japon n’est donc pas total. Le but étant de préserver le Japon des marchands étrangers mais aussi des missionnaires chrétiens (le christianisme ayant été interdit en 1612), perçu comme l'avant-garde des armées des puissances occidentales.
Cette politique conservatrice d'isolement a maintenu le pays à l’écart du monde, dans un état préindustriel, contribuant à conserver la culture et les traditions féodales, cependant elle a également entrainé un retard technique significatif. Les Japonais mesurent mal les changements techniques et intellectuels qui se sont produits dans le monde et en particulier en Occident au cours des 250 dernières années.
Les Shoguns Tokugawa sont inquiets à la vue des Occidentaux qui imposent leur volontés à l'empire chinois et qui tentent également à plusieurs reprises de pousser les Japonais à rompre leur isolement.
Ce sont les Etats-Unis qui seront les premiers à réussir, en envoyant le commodore Matthew Perry, afin de convaincre les autorités japonaises de s'ouvrir au commerce international. Ces derniers n'étant pas intéressés par la signature de ce