Le thème de l’utopie est utilisé pour argumenter, défendre une cause ou critiquer une situation. Dans « Travail », le second roman des Quatre évangiles, écrit en 1901, Emile Zola offre une réflexion sur une organisation sociale utopique. Nous verrons pourquoi le travail est au cœur de la société, en quoi il est la source d’épanouissement humain et comment un rêve est devenu réalité. Ce travail est la source d’épanouissement humain. En effet, il est « attrayant », diversifié et facile. Les employés et ouvriers travaillent dans de bonnes conditions avec des « ateliers clairs et joyeux ». C’est un « acheminement à la liberté ». Ils y trouvent un certains bonheur et une satisfaction. Le travail attire même de nouveaux ouvriers. Le besoin de savoir le l’homme est « inextinguible », c'est-à-dire qu’on ne peut l’arrêter. Le travail dans les écoles lui aussi est agréable et ces dernières ne sont plus prospères. Ces écoles sont mixtes comme le montre la phrase : « réunir dès l’enfance les deux sexes... », ce qui montre l’égalité. L’éducation n’est plus théorique mais elle est pratique. Les ateliers s’agrandissent mais les petites maisons « claires et gaies » ne disparaissent pas. Elles se multiplient au fur et à mesures qu’il y a de nouveaux habitants. Enfin, un rêve est devenu réalité. En effet, maintenant il ne s’agit plus d’une théorie mais d’un « fait » que tous peuvent constater. C’est une certitude, « dès maintenant », cette expérience du travail va convaincre tout le monde. Les phrases interrogatives montrent la conviction des biens faits du travail. La progression de la société est fulgurante. Zola utilise la métaphore de la floraison : « qui sortait naturellement de terre ». Il y a de plus en plus de personnel, de travailleurs et d’employés. Le registre lyrique est employé. Il y a une admiration pour cette société de part les termes valorisant comme « Cité rêvée », « Cité future du bonheur » etc... Dans cette cité, il y a de l’argent, du travail et