Les éléments autobiographiques dans les films de François Truffaut. Souvent les films de François Truffaut ont le caractère autobiographique. Les personnages prennent ses habitudes, son apparence physique, ses passions, ils doublent les événements de sa vie. Le plus ouvertement cela se manifeste dans le cycle des quatre filmes sur Antoine Doinel parmi lesquels le premier, « Les 400 coups », est le plus autobiographique. C’est un film sur l’auteur-même et comme il dit « si quelque chose dans ce film n’est pas autobiographique c’est biographique » (Deux de la vague). C’est d’ailleurs son premier long métrage. « Les 400 coups » parlent d’un adolescent qui vit la vie compliquée, qui n’a pas de bonnes relations avec ses parents ni avec les enseignants à l’école. L’attitude de François Truffaut à l’égard de l’enfance se manifeste dés le début de sa carrière. Il a tourné quatre filmes où les enfants étaient les personnages centraux : « Les Mistons », « Les 400 coups », « L’enfant sauvage » et « L’argent de poche » (dans l’ordre chronologique). Tout ces filmes sont très différents : « Les 400 coups » est très biographique, « Les Mistons » est un court métrage et l’idée du film pour une seule fois n’appartenait pas Truffaut ; il avouait qu’il a fait beaucoup d’erreurs pendant le tournage. « L’enfant sauvage » est fondé sur une histoire vraie sur l’enfant abandonné dans la forêt ; dans ce film Truffaut prend plutôt la position de l’adulte, et il joue même le rôle de l’enseignant du garçon. « L’argent de poche » est tourné beaucoup plus tard et raconte plusieurs histoires réelles, arrivées aux enfants de la même école. Tous ces filmes, quoi que très différents, ont beaucoup de points communs. Ils montrent à quel point les enfants peuvent être malheureux et solitaires, et que souvent il y a le mur entre l’enfant et l’adulte. Truffaut, marqué par sa propre enfance, nous parle toujours de l’incompréhension de la part des adultes et