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Ademe – Arvalis institut du végétal – Inra – Apca – Areas – Itb – Cetiom – Ifvv Contribution des groupes de travail animés par Labreuche J., Le Souder C., Castillon P., Ouvry J.F., Real B.(1), Germon J.C., de Tourdonnet S. ; 27 juillet 2007
Au niveau mondial, l’impact du travail du sol sur l’environnement est fréquemment mis en avant dans de nombreux pays. En effet, dans des contextes pédo-climatiques très sensibles à l’érosion, le labour ou de nombreux passages d’outils de travail du sol peuvent avoir des impactsnégatifs sur la protection des sols et de l’environnement, par exemple aux Etats-Unis, au Brésil ou en Australie. Le phénomène du dust bowl et ses conséquences sociales a par exemple été décrit aux Etats-Unis en 1939 dans l’ouvrage de John Steinbeck « Les raisins de la colère ». Pour y remédier, des systèmes de cultures basés sur une forte réduction des passages d’outils de travail du sol, voire sur du non travail du sol, y ont été développés en partie pour ces raisons. Ces techniques d’implantation très « simplifiées » se sont quasiment généralisées dans certains pays comme le Brésil. Leur impact sur l’environnement y est fréquemment décrit de manière positive avec comme exemple la protection des sols, la protection des eaux par réduction du ruissellement ou encore la réduction des émissions de dioxyde de carbone dans l’atmosphère. Certaines études récentes, réalisées notamment en Amérique du nord, montrent par exemple un impact favorable de la réduction du travail du sol sur le stockage de carbone dans les sols, avec comme conséquence une réduction potentielle de l’effet de serre par réduction des émissions de CO2.
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En France, on considère souvent, à tort, que le développement des