Ulysse : odyssée
Cela montre un comportement qui n’est pas en accord avec le comportement grec « normal ». Les cyclopes c’est par définition la sauvagerie primaire et c’est l’absence de respect de la loi d’hospitalité.
3 – La vraie différence entre les hommes et les cyclopes : l’absence de respect de la loi d’hospitalité et les horreurs qui en découlent.
A l’arrivée du cyclope, les hommes lui adressent une supplication, ils l’invoquent. Ulysse en appelle aux dieux. « Crains les dieux bon seigneur, car nous sommes tes suppliants ». On a clairement ici, une illustration évidente : les grecques invoquent la loi, une loi généreuse et protectrice. Alors que les cyclopes ne voient que son intérêt immédiat, la manière dont il va pouvoir dévorer. L’impiété elle se double évidement de l’anthropophagie, qui sort le cyclope de la catégorie des mangeurs de pommes. Il passe à l’état de bête sauvage.
II – Les sens que l’on peut donner à cet épisode. (Chant X)
Ulysse se comporte en chef, il est capable à la fois d’organiser la riposte et en même temps il a l’intelligence d’attendre. On a clairement la volonté d’organiser intelligemment, ou de refuser la pulsion immédiate, dans le but de mettre au point une stratégie.
Ils ont recourt à un produit de l’expérience : pour aveugler le cyclope, ils s’organisent (art du forgeron, du menuisier). Ils prennent ce qui leur est offert par la nature, alors que l’homme lui, travaille la nature pour s’en servir.
Du coté des cyclopes, on a aussi la bêtise, car par manque d’intelligence ils perdent la bataille.
2 – la victoire de la civilisation sur la sauvagerie.
Une communauté, et cette communauté elle est parfaitement organisée, avec à sa tête, un chef, qui a toutes les capacités pour mener le groupe ; deux qualités essentiels chez Ulysse : sa générosité, et son coté paternaliste.
3 – La victoire du héros maitre de ses émotions par opposition au