Un bon début de roman
I- Rôle informatif sur le cadre et sur l’action
Argt 1 + exemple(s): Un bon début de roman donne des indications sur le cadre de l’histoire. Dans certains romans, ce cadre est réaliste. Il s’agit d’un lieu précis. Cf Bel-Ami de Maupassant qui débute dans un quartier populaire de Paris connu des lecteurs du XIXème siècle et reconnaissable par les lecteurs d’aujourd’hui car ces lieux existent toujours: Rue Notre-Dame de Lorette = quartier situé non loin de la gare St Lazare conformément à l’esthétique naturaliste qui implique d’inscrire la fiction ds un cadre réaliste d’où les nbeux toponymes (= noms de lieux) qui créent des effets de réel. . Autres ex possibles à développer Le Père Goriot de Balzac (roman réaliste) ou Germinal = roman naturaliste cf texte ds livre de technique ou photocopie distribuée. En outre le cadre décrit peut-être celui d’une époque. La Princesse de Clèves de Mme de LaFayette, roman classique, débute par l’évocation de la cour du roi Henri II. Donnez des ex précis tirés du texte du livre de technique. Il arrive également que le cadre décrit dépayse le lecteur et lui fasse découvrir un univers inconnu. Cf le début de Balzac et la Petite tailleuse chinoise de Dai Sijie qui évoque l’arrivée de 2 adolescents citadins dans un village de paysans situé dans une montagne chinoise dans les années 1970, époque de la Révolution culturelle.
Argt 2 + exemple (s) : Un bon début de roman ns renseigne sur l’action de différentes manières. Dans La Condition humaine de Malraux publié en 1933, le lecteur est directement plongé au cœur de l’action : c’est ce qu’on appelle un début in medias res (= au milieu de la chose) . Le lecteur découvre un héros sur le point d’accomplir un meurtre. Un suspense est savamment entretenu par le narrateur. Il porte sur l’accomplissement du meurtre, la peur du héros d’être découvert, la présence de la victime par l’intermédiaire de son pied. Par contre Diderot dans Jacques Le Fataliste prend plaisir à