Un long dimanche de fiançailles
Commentaire comparé
PB POSSIBLE : Comment Japrisot montre-t-il l’horreur de la guerre à travers ces deux portraits ? En quoi ces deux récits sont-ils une aide pour l’enquête de Mathilde ?
PB : Comment les textes témoignent-ils d’une vision subjective de la guerre ? Quelle vision ces textes donnent-ils de la guerre ?
I) Tableau de la guerre
a. Tableau « traditionnel »
Il y a dans ces deux extraits des références à la mort et aux dégâts matériels. Ex = Texte 1 : « ruines » L.62 + L.68/70 il y a le même paysage que dans l’incipit. De plus il y a beaucoup de description de la guerre avec l’anaphore « pas un… pas un… pas un… » L.71/72.
Pour Mathilde la guerre est horrible comme le prouve l’effet d’accumulation L.103/104 : « infamie sur infamie, vanité sur vanité, excréments sur excréments ». La guerre est reliée à la mort comme l’indique l’exemple dans le texte 2 L.82 « S’il est mort, lui aussi, c’est bien la faut à la guerre, comme tous les autres »
b. Le regard des 2soldats
Les deux soldats ont vécu de grandes souffrances et une expérience malheureuse comme le prouve les mots « hypocrisie » L.107 et « Malheur » L.113 du texte 1. Il y a aussi l’évocation de la solidarité entre soldats dans le début du texte. De plus les L.7/8 et 10 à 13 montrent que les chefs sont capables d’humanité.
Daniel Esperanza (Page 38) fait référence aux autos-mutilations, ce qui prouve bien le désespoir des soldats, leur détresse, mais ce sont cependant des gestes qui sont devenus banals. On voit bien dans ce texte, l’émotion de Daniel Esperanza (Page 39 « malheureux soldats »).
Dans le texte 2 on retrouve aussi la solidarité des soldats aux lignes 12 à 16, des lignes 27 à 35, « j’ai réconforté Manech de mon mieux » L.45. Manech est présenté comme fragile, il a tenté de le protéger. Il faut lui aussi référence aux mutilations volontaires. Le récit d’Aristide Pommier montre qu’il y a avait des personnes ambitieuses