Un roi

Dans ces quatre couvertures, l'atmosphère est hivernale, les décors sont en noir et blanc, des arbres sont présent dans toutes les images . Dans deux des couverture nous appercevont au premier plan une silhouette masculine accompagnée d'un cheval.
Dans cette couverture, l'atmasphère est hivernale mais il y des touches de couleurs ce qui donne de la gaieté à l'image. Il y a plusieurs maisons c'est surement un village .
Conséquence : quand Giono sort de prison, en janvier 1945, les conditions objectives et subjectives de son écriture sont radicalement modifiées. Objectivement, il est pratiquement interdit de publication. Il ne trouvera que la petite maison de La Table Ronde pour éditer Un roi en 1947, avant que Gallimard et Grasset ne lui rouvrent progressivement leurs portes en 1948-49. Il doit reconquérir une légitimité, retrouver un lectorat, repartir à zéro. Sa position est celle d’un exclu du champ littéraire.
Subjectivement, Giono a évidemment des blessures à surmonter. Il a perdu bien des illusions (sur l’action sur l’homme par l’écriture, sur l’accord possible avec le monde...). Il sort de l’épreuve de ce double emprisonnement avec une vision nouvelle de l’homme, du monde et de la littérature. C’en est fini de ses tendances « rousseauistes » d’avant-guerre. Pour Giono, maintenant, l’homme a au fond de lui une part obscure, négative, voire monstrueuse. Si l’assassin d’Un roi « n’est peut-être pas un monstre » (p. 56), c’est parce que tout homme a un fond monstrueux.
Son écriture romanesque s’oriente donc dans des voies nouvelles : il n’est plus question d’agir sur la pensée sociale de ses contemporains par des essais. Giono fuit son temps pour l’Italie stendhalienne du hussard Angelo : il écrit en 1945, avant Un roi, Angelo, court roman qui inaugure le cycle du Hussard mais qui ne sera publié que plus tard. Il redécouvre un plaisir de conter dépouillé de tout didactisme, de