Un homme qui dort - georges perec

877 mots 4 pages
Intro : Après avoir publié Les choses en 1965, Georges Perec écrit dans Un homme qui dort, publié en 1967, la description de la vie d'un jeune étudiant en sociologie dont on ne connaît pas le nom, qui vit dans une chambre de bonne à Paris. Celui-ci plonge dans une solitude amenant à un retrait presque complet du monde. Quel rapport au monde alors le personnage entretient-il dans cet extrait ? Tout d'abord, on évoquera la solitude que …afficher plus de contenu…

Ce tutoiement va donc créer une proximité avec le lecteur et il permet une prise de distance intéressante au-delà du monde. Cela va donc donner une vision d'un homme solitaire. Par ailleurs, le personnage ne semble pas avoir d'identité réelle, ce qui marque encore plus la solitude. Le personnage se renferme sur lui-même, il se crée un enfermement en soi en se coupant du monde. Il ne pense plus que ce qu'il voit, il constate, observe, existe, mais ne vit plus. D'ailleurs, on retrouve énormément d'énumération, où Georges Perec va énumérer ce que le personnage ressent et ce qu'il voit. Celui-ci ressent les choses, grâce aux sensations. Par ailleurs, le personnage affirme son enfermement dans son habitat, …afficher plus de contenu…

Tout d'abord, ce texte révèle du rapport au temps. En effet, nous avons des éléments temporel, à la ligne 22, « Au fil des heures, des jours, des semaines, des saisons », qui permettent de montrer le temps qui défile. Perec fait le lien avec le fait que nous vivons sans conditions, que nous manquons de temps, qu'on « n'existe plus », qu'on « survis ». Il explique que nous voyons « l'écoulement du temps », tout en vivant simplement, « sans avenir et sans passé ». Ainsi, le personnage exprime une idée de bonheur, de liberté. La question de la liberté, ici, est assez central et présente. Notamment lorsque le personnage explique qu'on peut découvrir au cours de sa vie, que l'on est libre, « que rien te pèse, ne te plaît ni ne te déplaît » (l.24). On peut penser, ici, à l'existentialisme, l'homme est libre et responsable de son existence, de sa vie. Il exprime aussi que nous sommes maître de notre vie, et que la vie te « procure des cartes » qui te transporte jusqu'à un «

en relation

  • Invention de deux figures louches
    541 mots | 3 pages
  • Voc italien bac oral stg
    411 mots | 2 pages
  • Le proces de jean-baptiste grenouille
    1391 mots | 6 pages
  • Le cas mandrin
    1549 mots | 7 pages
  • anthologie fleurs d'ombre
    1318 mots | 6 pages
  • Sdgesgvq
    533 mots | 3 pages
  • dggdfgd
    2875 mots | 12 pages
  • Kililiki
    679 mots | 3 pages
  • Malika Mokkedem
    6347 mots | 26 pages
  • Tpe badinter
    802 mots | 4 pages
  • La nuit - guy de maupassant
    1036 mots | 5 pages
  • Compréhension générale Hume Kant et Utilitarisme
    1757 mots | 8 pages
  • Les voisins
    851 mots | 4 pages
  • Peut-on être soi-même?
    1587 mots | 7 pages
  • droit privé: l'enfant simplement conçu
    1414 mots | 6 pages