Ceci n’est pas une confession. C’est une étude de mon être que j’utilise telle une clé afin de me sortir de moi-même. Cette phrase peut être perçue de deux façons différentes : une faute grammaticale impardonnable ou un sujet de psychanalyse. Dans le contexte suivant, je vous prierais de le prendre tel un sujet de psychanalyse. En revenant à mon sujet premier, je vais tâcher de me décrire. Non pas une description physique, mais plutôt d’un fort intérieur dont j’ai … honte. Je gagne des tournois et des parties d’échecs. Vous pourriez me demander le rapport de cette phrase avec le sujet de psychanalyse. Pourtant, chez moi, ou LUI ce sujet pourrait bien être considéré comme freudien : bien que je joue les pièces de mes propres mains, c’est LUI qui gagne. J’ai l’impression de L’exploiter et après une victoire, j’hésite longtemps. Et avec une profonde indignation à cela, c’est tout juste si je n’abandonne pas la partie, rien que pour L’ennuyer. Je suis sûr que si on demandait à un autre joueur la raison de sa passion pour les échecs, il répondrait certainement, la victoire ou plus modestement (ou hypocritement) le jeu pour le jeu. Ma passion pour les échecs est différente. Elle est due à un isolement provoqué par LUI et je joue aux échecs car je cherche à fuir ce monde mauvais pour être dans un monde plus juste. Je lutte contre mon fort intérieur jour et nuit mais peu à peu je faiblis, je perds… Je lutte pour lutter par pour gagner : que l’on critique ou vulgarise les religions, je vais vous confesser que j’ai ma propre croyance. C’est sous son influence que je rentre dans des délires, des transes épouvantables dans lesquelles je suis possédé par LUI, qui devient alors moi. J’aime être dans ce genre de transe ; cela me fait oublier. Oublier que les gens ne disent que du mal de moi, qu’ils me détestent. D’ailleurs, je hais qu’ils parlent de moi dans mon dos pour cette unique raison. Je sais que cette transe est mauvaise pour moi, pour une âme déjà salie par