Une pertie de campagne F
Affranchis de toutes barrières sociales et idéologiques, les personnages féminins que sont Henriette (Sylvia Bataille) et Maïté (Élodie Bouchez) vont progressivement se libérer des interdits moraux de l’époque et prendre conscience de la puissance d’un désir qui jusqu’ici les effrayait et qu’elles refoulaient, soit derrière une certaine candeur, soit derrière un discours politique formaté. En ce sens, deux scènes de la dernière partie des deux films sont en de nombreux points comparables : les deux jeunes femmes se retrouvent chacune au bord d’une rivière en tête-à-tête secret avec un homme, nommé Henri dans les deux cas. D’abord craintives, elles vont progressivement s’abandonner à leur désir.
La campagne : métaphore du paysage intérieur des personnages
Deux époques, deux milieux : la campagne n’est pas synonyme des mêmes possibles
Même si dans les deux films que sont Partie de campagne et Les Roseaux sauvages, la nature joue un rôle déterminant au point d’être matérialisée jusque dans le titre des deux œuvres, bon nombre d’éléments scénaristiques viennent modifier le rapport intime que les personnages