Une représentation de la réalité au cinéma : en quoi l'art est-il besoin ?
Remarque sur une représentation de la réalité au cinéma : en a-t-on besoin ?
Une difficulté que tous les films affrontent est trouver un équilibre adéquat entre représenter la réalité et garder l’esthétique comme une œuvre d’art. Quelques critiques jugent que restaurer la réalité diminue l’esthétique d’un film. Quelques des autres croient que refléter les événements réelles est la priorité pendant la production d’un film. En tout cas, habituellement, des contre-arguments sont …afficher plus de contenu…
La réalité pourrira au fil du temps, mais une œuvre d’art prolonge sa durée de vie pendant laquelle une réalité est mémorisée.
Ainsi qu’un lien de la réalité est impératif, comment le forme-t-on ? C’est alors qu’une mise en scène d’un film entrera cette conversation. D’un côté, dans le film d’Amelie Poulain, le réalisateur l’a accompli en construisant un monde fictionnel si complet qu’il semble que tous les personnages peuvent sortir vivants au vrai monde. L’empreinte de chaque personne n’est pas délimitée par la structure du film, n’importe qui apparaît dans le film apporte un caractère distinctif et une histoire en résumé de son passé. D’un autre côté, dans le film de La Haine, il …afficher plus de contenu…
Contrairement à l’inquiétude des critiques, il n’y a pas un conflit ni un compromis entre la réalité et l’esthétique. À parvenir à avoir les deux, un film qui a l’élément de la réalité peut obtenir l’esthétique souhaitée en déployant des techniques cinématographiques. Pourtant, ces cinématographies sont toujours fondées sur un résultat dirigé pour amplifier la signification du film. Par exemple, le réalisateur de La Haine, Mathieu Kassovitz, a produit le film en noir-et-blanc puisqu’il espère que les spectateurs reconnaissent la gravité du sujet du film. Dans le film de Cléo de 5 à 7, le plan artistique qui a lieu à la boutique de chapeaux se déplace d’un endroit de la rue à l’autre parce que le film veut peindre une image de