Une saison dans la vie d'Emmanuel
Cependant, elle espère subir le viol dont elle avait rêvé, avant de se battre contre lui. Grand-Mère Antoinette rend visite à Horace, et fait des reproches à Dieu qui «n’a pas pensé à ses rhumatismes». Elle, qui espérait qu’Horace «rende le dernier soupir pendant sa visite», et qui est «d’une bienheureuse tranquillité en ce qui concerne sa propre mort», s’occupe de lui avec rudesse. C’est qu’elle hait son mari, Napoléon, à qui elle a «donné trop d’enfants […] pour obéir à M. le Curé qui parlait toujours du ‘’sentiment du devoir’’ […] parce que c’était la volonté du Seigneur d’avoir des enfants». «Elle avait aimé Napoléon pendant son agonie.» Elle reproche à Horace sa lenteur à mourir, tout en pensant au «corps périssable de Jean Le …afficher plus de contenu…
Les autres pensionnaires sont, comme elle, des «jeunes filles entre quinze et dix-sept ans, de profil campagnard, venues à la ville avec les meilleures intentions du monde». Est décrite la conduite du grossier notaire hésitant entre «les demoiselles», avant de choisir Héloïse, et de se livrer à une violente étreinte, «piétinant sa jeunesse». Après, Héloïse voit venir «les garçons évadés de l’école» qui lui rappellent Jean Le Maigre et le Septième. Les autres pensionnaires (dont «Marthe la petite bossue») jouent avec ces garçons comme autrefois à l’école. Pomme, «abattu sur son lit d’hôpital», appelle sa