Unité 731
C’est récemment seulement que l’ampleur et l’horreur des expériences menées ont été révélées. Les agissements de cette équipe de « savants » pervers n’ont d’égal que ceux des médecins nazis dans les camps de concentration.
Le laboratoire de la mort est installé dans l’Etat du Mandchoukuo, à Pingfan, au sud de Harbin. Son objectif principal est la mise au point d’une arme bactériologique. A cet effet, un énorme complexe de 150 bâtiments est construit.
Au plus fort de son activité, à partir de 1938, le complexe regroupe des milliers de collaborateurs. Leur objectif principal est de mettre au point les armes bactériologiques les plus meurtrières.
Dans un des bâtiments, le « bloc Rô », les chercheurs font des expériences sur des êtres humains.
Harbin est une ville qui constitue la source de recrutement des victimes. Soldats chinois, intellectuels ou toute personne soupçonnée d’agitation deviennent les victimes des expérimentations japonaises.
Mais, on sait que des soldats Américains, Australiens, Néo-Zélandais et Anglais, incarcérés dans le camp de Moukden, à 500 km de Pingfan ont également été victimes de ces savants fous.
Des envoyés délégués par les médecins ont soumis les soldats à la contagion de différentes souches bactériennes. Tous les cadavres ont été systématiquement autopsiés et les résultats envoyés à l’unité 731.
Les cobayes humains
Lorsque les prisonniers arrivent dans le bloc Rô, c’est pour ne plus en sortir vivants. Dès leur arrivée, ils deviennent des « marutas » c’est-à-dire des « bouts de bois ». Cela signifie que l’on ne leur reconnaît plus aucune humanité. Ce ne sont que des objets à qui l’on peut faire subir les pires atrocités.
Et l’imagination sadique des savants japonais est sans limite. Tout est bon pour améliorer les armes bactériologiques et renforcer la résistance des soldats japonais.
Des souches sélectionnées de maladie, peste, choléra, dysenterie, typhus, sont inoculées sur des individus sains.
Après