Valeur chez les neoclassique
I La rupture avec les classiques s’effectue sur le thème de la valeur
La valeur est une question primordiale au XVIIIeme et au XIX siècle, qui divise les économistes.
Pour Adam Smith et les classiques, la valeur d’un bien doit être rattachée à la notion de travail. Adam Smith distingue valeur d’usage ( utilité de la chose, l’eau a une grande valeur d’usage et le diamant très faible) et valeur d’échange ( le diamant , quoique d’utilité très médiocre, est rare et peut à ce titre être vendu plus cher que l’eau). Ce qui pour lui fait la valeur d’un bien, c’ est la quantité de travail que ce bien permet d’acheter. Marx et les classiques rattachent également la notion de valeur à la notion de quantité et de force de travail.
Les néo-classiques, avec en premier lieu JB Say, rejettent cette conception de la valeur. Selon JB Say, le prix n’est pas fonction du coût de production mais au contraire il dépend de ce que l’acheteur est prêt à dépenser . Les néo-classiques dénient la corrélation valeur /travail. Ils se placent sous l’angle de la demande et non plus sous l’angle de l’offre.
II Thèses des néo-classiques : concept d’utilité marginale et de valeur subjective
Les néo classiques s’inspirent de la distinction que fait Smith entre valeur d’usage et valeur d’échange mais affirment que ce qui fait la valeur d’un bien, c’est son utilité marginale : notion qui a le mérite de traduire à la fois la notion d’utilité et de rareté dans la mesure ou plus le bien est abondant, moins l’utilité marginale est forte. La notion d’utilité marginale parvient par exemple à expliquer pourquoi un diamant est cher. C’est la valeur de la dernière unité de bien consommé qu’il faut considérer.
Ce qui fait la valeur d’une marchandise, c’est la capacité qu’elle a à satisfaire un besoin : plus ce besoin est fort , plus le prix est élevé. Ce qui fait la valeur d’un bien