Vannes à l'époque romaine
J. DE LA MÀRTJN1ERE
L'ENCEINTE ROMAINE DE VANNES
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Adrien Blanchet a consacré une courte notice à Vannes. dans son ouvrage sur Les enceintes romaines de /a Gaule (2), d'après des données qu'il croit, en majeure partie, u très hypothétiques u. En réalité, il est possible de reconstituer, avec certitude, le périmètre de la cité fortifiée. L'archéologue très averti que fut Dubiiisson-Aubena y , plus particulièrement pour tout ce qui touchait au romain, s'est attaché, en 1636, à retrouver I' u ancien circuit n de Vannes. Des personnes de qualité, et qui s'étuient intéressé aux antiquités de la ville, lui servirent de guides. Ses yeux exercés reconnurent., non sans plaisir, les restes gallo-romains des sans remparts. Il affirme « Comme l'ouvrage de n I' o ancien circuit est romain, aussy la situation (le la ville est-elle romaine n. Avant de suivre Duhuisson-Aubenay le long du « circuit 't, examinons la situation o
SITUATION
Pour comprendre l'enceinte, il faut se représenter la situalion topographique du massif «elle encerclait. Avant d'y parvenir, des recherches et un certain effort d'imagination
(I) La bibliographie du su jet se trouve dans Durnjrssoiq-Apnçy, !tlndraft-c de Are(aç1ne en 1636, Nantes, iSOS, t. I, p. 134 et suit, auquel nous renvoyons une fois pour toutes. Y ajouter Roger GRAND. Mdlanges durcPtologle me tonne, Paris et Nantes, 1991, p. 163-164, ±66-168. 2) Paris, 1907, p. 60.
Document
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2 L'ENCEINTE ROMAINE DE VANNES sont nécéssaires, par suite des modifications de niveaux survenus au cours de 10 siècles. On doit aussi admettre que, si la nier ronge, peu à peu, telles liés du golfe. par contre le gain du sol, sur certaines de ses rives, n'en demeure pas moins certain. Enfin, l'exhaussement constant et rapide du terrain est une constatation banale de l'histoire de Fui-hanisme. Nous avons connu des Vam'et-ais qui avaient vu une vaste pièce d'eau sur la place de la République et