Vaut-il mieux traiter d’un sujet grave dans une pièce de théâtre, sur un mode comique ?
Sujet grave : qui à de l’importance et peut avoir des conséquences.
Mode comique : registre plaisant, utilisation du rire.
« Plaire » pour mieux mener leur réflexion, argumenter et « instruire ».
I) Thèse :
1) L’humour détend, évite l’ennui et touche un public plus large. Plus plaisant Le public préfère écouter une argumentation sur un sujet grave de manière comique (donc en étant divertit) plutôt que d’une manière sérieuse dans une tragédie (en étant affligé).
2) Le rire introduit une distance et atténue la gravité d’un sujet. Il permet de dédramatiser le sujet. Eviter la censure. Optimisme (figaro) Théâtre de l’absurde qui aborde des sujets très graves avec un comique absurde. Décalage.
3) La comédie à pour but de « Corriger les mœurs par le rire ». Molière par exemple peint les défauts des hommes en les amplifiant et en les caricaturant par des personnages comiques. Il utilise le rire cathartique qui purifie les spectateurs. Ils se moquent du personnage et évitent donc de lui ressembler.
Le rire est une arme, une force. L’humour provoque et est cruel Tourner en dérision ce que l’on critique.
II) Antithèse :
1) On ne peut pas rire de tout avec tout le monde. Tenir compte du public. On ne peut pas critiquer le roi s’il est dans le public. Ou alors la faire avec diplomatie.
Difficulté de rire de soi même. Plus facile de critiquer et de se moquer des autres.
2) Trouver les limites de l’humour. Ne pas tomber dans l’excès et renverser le sujet sérieux. Peut-on rire de la souffrance ? Avoir du respect pour la personne