Analyse

La Vénus de Lespugue montre un grand intérêt. Elle prouve qu’à l’époque du Gravettien, les hommes avaient déjà une maîtrise de l’art et de la technique. Ces statuettes féminines dévoilent l’évolution des humains de cette époque. Les Vénus, celle-ci et toutes les autres, n’étaient pas des éléments indispensables à leur survie. Elles ne paraissent avoir aucune utilité utilités particulières sinon celle de plaire, prémices de l’inventivité, libre court à la créativité prémices à une démarche artistique. L’Homme ne voyait plus la fabrication de leurs œuvres comme un élément de survie, mais comme un art nouveau. Ces choses là ne servaient plus simplement à leur défense, ou pour chasser, manger.
Il y a eu en totalité 250 vénus retrouvées. Les découvertes se sont étendues sur plus de 2000 kilomètres, du Sud de la Russie à la Côte Atlantique. Quelques exemples de pays dans lesquels ces statuettes féminines ont étaient retrouvés : La France, l’Italie, l’Allemagne…
La vénus de Lespugue est affectée au Gravettien qui s’étend de -29 000 à -22 000 BP. Cette œuvre s’inscrit dans l’art préhistorique. Cet art préhistorique a subi une forte évolution au fil des années, par exemple avec l’apparition de la peinture pariétale. De plus l’Homme à cette époque a inventé un certain nombre de techniques tels que la Ronde-bosse, le Bas-relief, la technique de la gravure…
La vénus de Lespugue a été réalisée durant une époque où régnait une forte famine. Les Hommes manquaient en nourriture. Cette statuette comme le définit la notion de Vénus a des caractères sexuels très marqués. C’est un symbole de la féminité que l’on observe par ces formes très prononcées tels que sa poitrine et ses fesses. Cette statuette représente une femme bien portante qui représente le canon de la beauté à cette époque. Métaphoriquement on peut lier les fesses au garde à manger, lorsque l’on mange les graisses se stockent dans les fesses. Et la poitrine représente la fécondité. Cette femme pourra