VERSIFICATION

Remarques générales:

La forme versifiée a pour effet de contribuer a la majesté du spectacle.
L'alexandrin est le plus long des vers régulier, il est nommé alexandrin car il est employé dans le romand d'Alexandre. Tel qu'il est fixé par Malherbe, l'alexandrin, qui comporte 12 syllabes, a deux accents toniques fixes: l'un a la césure (6 ème syllabes) et l'autre à la rime. L'alexandrin est donc souvent composé de deux mesures de ces syllabes qu'on appelles les deux hémistiches.
La versification classique exige que le rythme syntaxique coïncide avec celui du vers c-a-d que la syntaxe épouse la forme du vers. Il faut donc percevoir al régularité mais aussi toutes les irrégularités. L'irrégularité est une irrégularité par rapport a l'homme.

Dans Bérénice vers 1480: " j'aimais Seigneur, j'aimais, je voulais être aimé"

travail perso -> (Ce vers est un Alexandrin comportant une répétition du verbe aimer trois fois sous formes différentes: " j'aimais, a deux reprise, et "aimé" pour conclure ce vers. De plus, la répétition du vers aimé conjugué apporte une certaine lourdeur a l'alexandrin, sans doute pour nous faire bien comprendre l'amour ici présent. Le vers est vraiment coupé en deux, la césure est bien marqué, il apparait après la répétition, comme si, finalement, on changeait de vers.)

Correction -> On a structurellement, un effet de contraste entre un premier hémistiche morcelé et un deuxième qui se déploie. De plus on a une répétition du verbe aimer. Les deux points casse de manière très régulière le vers a la césure. Il crée un effet de bascule. On passe d'une forme active a une forme passive ( entre le premier et le deuxième hémistiche). le verbe vouloir perd ici son caractère injonctif. Dire cela sous une forme passive c'est dire tout la difficulté a être aimé. Dans le premier hémistiche on est dans un imparfait de durée.

La régularité de l'alexandrin est importante et c'est elle qui va mettre en évidence les contrastes et les