20 000 habitants à Vesoul, 30 000 sur la carte. Si on ne compte pas la ville ça fait 10 000 habitants, ca fait 15, 16 habitants au km2 (moyenne en France dans le rural 45). Rural profond, Vesoul organise son arrière pays, centralité médiocre.
L’autoroute passe au sud, les Romains étaient bien là, mais la géographique n’était pas leur priorité, ils cherchaient juste les voies de passages naturelles.
On passe d’un carrefour naturel à une marge économique  problématique en gros.

Pas une géographie agraire régulière et parfaite, s’il n’y a pas d’openfield c’est parce que les sols sont médiocres. C’était du bocage autrefois qui a connu des formes de remembrement mais c’est très irrégulier et anarchique, nous montre encore une fois la médiocrité des sols.
Des petits villages tas avec des densités très faibles (autour de 200 habitants).
Un petit castrum gallo-romain aux pieds de la Motte.
Un petit centre historique vers St Maur à Vesoul, une activité de draperie, de textile, le cours d’eau à côté (toponyme en lavoir).
Arrivée du chemin de fer avec un lieu à droite du vieux centre appl le Transmarchement (plate forme où des choses arrivent, des matières premières pour les ouvriers), la ville va s’industrialiser. Permet une petite croissance urbaine, cette population ouvrière s’installe au sud de Vesoul. Scission entre le nord et le sud. La classe moyenne s’installe près du Mont Vesoul, ou à l’ouest (les rives du Lac sous le Lac de Vaivre).
Vesoul est en quelque sorte une victime de la mondialisation. Aujourd’hui en 2010 Vesoul c’est rien, du moins c’est Peugeot, s’il n’y a plus Peugeot, ya plus rien !
De la lourdeur sociale ici, on a un centre éducatif. Un vide culturel, heureusement il y a des collectivités territoriales pour faire des efforts (piscine, piste cyclable à la place de la voie ferrée ce qui rend le territoire moins dynamique). Vesoul remercie Bref, festival Jacques Brel.

Une cuesta : sur les marges du bassin parisien, il y a eu des effets de