La strophe est écrite en huitain, c’est à dire quelle est composée de huit vers. C’est une strophe symétrique puisque tous les vers comportent le même nombre de syllabe. Chaque vers de cette strophe sont composés de six syllabes et sont donc appelés vers de hexasyllabes, ses vers sont donc réguliers puisqu’ils possèdent tous six syllabes. Ensuite, nous avons la lecture du mot vieux en synérèse ce qui permet de respecter la métrique de cette strophe qui est partout ailleurs en hexasyllabes. La césure tombe au milieu du vers trois, quatre et huit. Elle tombe sur la quatrième syllabe au vers un, deux et sept et tombe sur la deuxième syllabe du vers cinq et six. Cette césure permet de marquer des pauses dans le poème et ainsi d’instaurer un certain rythme. Il y a un enjambement au cinquième vers, le verbe de la sauterelle est reportée au vers suivant. Cet enjambement permet d’atténuer la pause à la fin du vers. La strophe est écrite sous la forme suivante AbAbCCCb. Nous avons tout d’abord des rimes croisées AbAb et ensuite des rimes embrassées bCCCb Ces rimes embrassées et croisées apporte une harmonie sonore aux textes. ??? Nous retrouvons différentes rimes dans cette strophe. Tout d’abord il y a la rime entre lointaines et plaines qui constitue une rime suffisante par la répétition de deux phonèmes : {ai} et {n}.La rime entre « décroît » et « croit » constitue également une rime suffisante par la répétition des phonèmes {r} et {oi}. La rime entre décroit croit et toit constitue une rime pauvre par la répétition du phonème {oi}. Pour finir la rime entre sautelle grêle et grêle constitue une rime riche par la répétition du phonème {r}, {e} et {l}. Cette strophe comporte plusieurs figures de styles telles que l’allitération, l’assonance et l’anaphore. Ces figures de styles enrichissent la strophe. Il y a notamment une allitération avec le son {r} qui évoque le grondement et