Remords posthume (baudelaire)
Remords posthume est un poème issu des « fleurs du mal » de Charles Baudelaire. Ce poème date de 1847.
Son recueil, les fleurs du mal, contenant la quasi-totalité de ses œuvres depuis 1840, fut publié en 1857. Il fut une des œuvres les plus importantes de l’époque.
La conception de la vie selon Baudelaire se divise en deux points : extase et horreur de la vie. C’est tout naturellement que, dans « les fleurs du mal », il aborde le thème de la mort.
On verra ainsi comment ce thème est exprimé dans ce poème.
Tout d’abord, l’expression de la mort se fait à travers la description du cercueil de la morte (« ma belle ténébreuse » au vers 1). On peut ainsi observer un champ lexical pour ce cercueil : « Un monument de marbre noir » V2 ; « Un caveau pluvieux » V4 ; « La pierre » V5 ; « le tombeau » V9….
Le marbre (au vers 2) représente la pierre principalement utilisée pour faire les cercueils et sa couleur, noire, fait justement penser à la mort.
On comprend aussi que la mort est une femme grâce à la description de son corps : « Et tes flancs qu’assouplit un charmant nonchaloir » V6 et « Ta poitrine peureuse » V5. Par ailleurs, l’adjectif utilisé par Baudelaire pour décrire la mort (« Ténébreuse V1) fait référence aux ténèbres occasionnées par la mort.
Dans le second quatrain, Baudelaire évoque les contraintes de la tombe, en loccurrence, les contraintes de la mort. Il dit que son cercueil empêchera « son cœur de battre » : elle est donc bien morte. Et ses pieds ne « pourront plus courir leur course aventureuse ». Cette course pleine d’aventure peut faire référence à la vie. La défunte ne pourra effectivement plus poursuivre son chemin : sa vie est stoppée.
Par ailleurs, ce poème est un tombeau à lui seul : il résume ce que le poète a à dire à la femme ce qui permet de sceller ses remords comme on enfermerait le mort dans sa tombe.
Dans le premier tercet, le