Victor hugo
Objet d’étude : CORPUS
• V. HUGO (1802-1885), Préface des Orientales (janvier 1829) • C. BAUDELAIRE (1821-1867), « Une charogne », Les Fleurs du Mal (1857) • V. HUGO (1802-1885), Les Contemplations (1856) • P. CLAUDEL (1868-1955), « Le Porc », Connaissance de l’Est (1896)
Question n°1 : Montrez de quelle façon les poèmes du corpus illustrent le texte 1
Tous les textes du corpus illustrent le texte n°1 qui est la préface des « Orientales ». Le texte n°2 de Charles Baudelaire illustre bien le texte de Victor Hugo car il aborde un thème particulier, il décrit un cadavre. Il décrit une scène horrible sans horrifier le lecteur. Il illustre d’autant plus la préface car c’est un thème triste et Baudelaire réussit à en faire de l’art, il « relève l’art » comme le dit Victor Hugo. Enfin, ce poète qui décrit un cadavre est aussi étrange, comme son poème, mais comme le dit Hugo, « l’art n’a que faire de lisières » et aucun sujet n’est bon ou mauvais. Et comme personne ne peut répondre à cette question, le poète n’a donc pas de compte à rendre.
La poésie de Paul Claudel, « Le porc », reflète bien aussi le texte de Victor Hugo. C’est une description étonnante car le poète parle d’un porc qui est tout de même un animal repoussant. Il décrit quelque chose de laid de façon esthétique. Mais encore une fois, il n’y a pas de bons ou mauvais sujets. Et si le poète veut parler de ce sujet, il est libre car comme le dit Hugo dans sa préface « que le poète donc aille où il veut, en faisant ce qui lui plaît ».
Enfin, le poème de Victor Hugo qui est « Les luttes et les rêves » illustre également la préface car le thème est surprenant. Certes, parler d’orties et d’araignées n’est pas très commode. De plus, ces deux objets, créatures, sont qualifiés comme étant répugnants et personne n’ose s’en approcher. Mais le poète peut réussir à rendre beau tout ce qui, a priori, est laid. Donc, le poète peut discuter et parler de n’importe quel sujet car « la