Comment Victor Hugo aborde-t-il l’état des lieux sur la misère et que soulève ce constat ?
Discours à l’assemblé est un discours sur la misère dit par Victor Hugo le 30 juin 1850 à l’assemblé législative. Il s’agit d’un débat parlementaire sur les lois relatives à la prévoyance et à l’assitance publique.
En France, sous le régime Impérial, s’ouvre-le 9 juillet 1849, un débat parlementaire sur les lois relatives à la prévoyance et à l’assistance publique. Victor Hugo, récemment élu à l’assemblée législative, participe à celui-ci et est d’ailleurs le premier à prendre la parole. Son « Discours sur la misère » est rapporté dans cet extrait. Dans un premier temps, nous étudieront le registre pathétique utilisé par Victor Hugo pour dresser l’état des lieux alarmant, puis dans un second temps, nous verrons en quoi ce constat soulève une polémique au sein de l’assemblée.

Dans son discours sur la misère, Victor Hugo utilise le registre pathétique afin d’établir un état des lieux plus qu’alarmant sur la misère en France au XIXème siècle.
En effet, l’auteur utilise l’isotopie de la misère de la tristesse et de la douleur : « Hé mon dieu » (l.1), « population maladive et étiolée » (l.13), « les scrofules, le rachis, l’ophtalmie, l’idiotisme » (l.16) « travail acharné, pas assez d’heure de sommeil » (l.19-20) « pas de pain, et souvent pas de feu » ‘l.22) « qui gagne 3 sous par jour ! » (l.25) « plaies saignantes » (l.28), Ces champs lexicaux sont accompagnés de l’anaphore du mot « travail » qui accentue la douleur dans laquelle ces personnes travaillent. L’omniprésence de ce mot reflète l’ampleur de la misère à cette époque, laissant supposer une très grande misère qui ne cesse de s’accroître en France.
De plus, la ponctuation joue un rôle important dans le texte de Victor Hugo puisqu’elle caractérise le registre pathétique. A maintes reprises l’auteur utilise des phrases exclamatives (l.1,2,8,12,18,26,29) et interrogative pour interroger la femme de ses