Dissertation
« Ouvrir un école, c'est fermer une prison »V.Hugo
Tous les journaux le disent : « les prison sont surchargées ». La plupart des prisons suisses accueillent actuellement plus de détenus qu’elles ne devraient, ce phénomène mettant principalement en danger le personnel de ces établissements. Sans compter, le gouffre financier engendré par cet afflux de détenus. Effectivement, ce n’est pas moins de 350'000 francs suisses déboursés chaque année par prisonnier. Mais que faire ? Pourtant, ce problème ne date pas d’aujourd’hui. Victor Hugo, illustre écrivain romantique du XXe siècle propose une solution dans l’un de ses propos : « ouvrir une école, c’est fermer une prison ». D’après l’auteur, l’enseignement détiendrait les armes nécessaires pour combattre la montée de la criminalité. Cette dernière étant toujours un indicateur de la misère d’une population.
Ce que revendique plus particulièrement le romancier est que l’éducation qu’offre l’ouverture d’une nouvelle école permet aux élèves de ne pas rester dans l’ignorance. De ce fait, ils savent faire la part des choses et pourront suivre le bon chemin dans leur avenir, en toute liberté. La méthode efficace employée par Hugo pour alerter et convaincre l’auditeur est d’opposer deux thèmes très distincts sous forme de définition tels que l’instruction et l’emprisonnement. D’un côté, l’enseignement parviendrait à inculquer la liberté de la pensée, la création par la connaissance, cependant pour y parvenir il faut donner de soi, être responsable, et alors l’élève sera-t-il conduit à respecter la justice. Alors que de l’autre côté, l’emprisonnement est le fruit de la misère et du chômage. La criminalité se révèle alors peut-être par l’incapacité à distinguer le bien et le mal.
Il rejette ainsi l’idée communément admise de l’époque, dans un contexte de révolution industrielle, où la main d’œuvre infantile est véritablement précieuse, que l’éducation apportée aux élèves n’arrange rien à la situation précaire de