Victor hugo

2275 mots 10 pages
La crise financière 2008-2009 lundi 16 février 2009 - Copeau - 0 message(s)
Les journaux ne parlent plus que d’un retour de l’Etat. Qu’il s’agisse des recapitalisations et des garanties accordées aux principales banques occidentales, des plans de soutien aux industries en danger, de la sempiternelle « relance par la consommation » et des critiques keynésiennes à l’encontre des « défaillances du marché », la météo annonce un gros temps sur la tête des libéraux. Ceux-ci semblent se réfugier sous la capuche de leur ciré jaune, une lanterne à la main, et tentent désespérément de rallumer les balises du phare qui menace de défaillir et de faire sombrer tous les navires à l’horizon. Et ces navires, ce sont nos économies développées.

Comme toute préconisation découle de l’analyse que l’on fait d’un événement, il nous faut, avant de présenter les médications que les libéraux défendent, évoquer les origines de la crise. Pour les étatistes, celle-ci sonne comme une revanche après trente années de traversée du désert. L’OFCE, Jean-Paul Fitoussi, Thomas Piketty et autres Daniel Cohen, pour la France, ou encore James Kenneth Galbraith (le fils de l’autre), Joseph Stiglitz et Dani Rodrik pour les Etats-Unis, se gargarisent ces derniers mois du retour triomphant de la « régulation », et croulent sous le poids des coups de fil de journalistes en quête d’interviews de ces nouveaux oracles.
Il y a une analyse des origines de la crise que les libéraux partagent avec les étatistes, au moins en partie [1]. Elle a trait à la corruption des règles classiques de la comptabilité d’entreprise. Jesús Huerta de Soto explique ainsi, dans un article issu du Mises Institute, que l’abandon du principe de prudence issu de Luca Pacioli au XVe siècle, pour celui de la « juste valeur » des actifs financiers, a engendré un processus circulaire dans lequel la valeur de marché des actions, intégré sans autre forme de procès dans les états financiers des entreprises, a justifié le gonflement

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