Vidéosurveillance
A/ Un doute sur leur réelle efficacité
La vidéosurveillance, bien que son installation soit justifiée par un rôle de prévention et ait pour but de sécuriser, nous pouvons émettre des doutes de son efficacité.
Par exemple, dans des grandes villes américaines, ainsi qu’au Danemark, l’utilisation de ces dispositifs a été abandonnée ou même retirée. Nous avons aussi le cas de la SNCF en France, qui reconnaît l'inefficacité des caméras dans certaines gares sans présence humaine.
Au contraire même de cela, le fait qu’il y ait des caméras de vidéosurveillance a tendance a rassurer les passants, ce qui par la suite les rend moins vigilants et plus ouverts à des risques éventuels de vols et d'agression.
De plus, la présence de plus en plus importante de caméras, tend certes à faire reculer les délits, mais tend surtout à les repousser du lieu même pour solliciter des délits dans d’autres lieux, ce qui par la suite justifie de plus en plus l’installation de nouvelles caméras.
B/ Des atteintes aux libertés fondamentales :
Le fait d’installer des appareils pour sécuriser les gens paraît important. Mais un problème se pause sur l’idée des libertés fondamentales, telles que la libre circulation, la liberté de conscience et même la vie privée. La vie privée de chacun existe aussi dans les espaces publics, là où est entreposée la majorité des dispositifs. Il en va de même pour la liberté d’aller et venir librement ou même de participer à différents types de manifestations pouvant être à caractère anonyme.
Mis à part les lieux publics, certaines caméras sont parfois à des point de vues où l’on peut voir des entrées d’immeubles, des fenêtres d’habitations. Ceci est ici un délit car interdit par la loi, au nom du respect de la vie privée.
Le fait qu’il y ait des moyens de surveillances dans le milieu du travail peut aussi porter atteinte aux libertés individuelles. De plus, elle doit être conforme à son but