Violances conjugales sous le franquisme
Un danger toujours présent dans la vie quotidienne :
En 1997, 75 femmes sont mortes suites d'une agression de leur mari.
C'est pourquoi la révision du code pénal en 1999 est capitale et propose que la femme ne doive plus entière obéissance a son mari. Cependant cette récidive ne suffit pas et l'on retrouve 66 femmes morte à nouveau en 2000.
Néanmoins, un total de 77 femmes ont étés tués en 2008 par leur compagnon ou ex-compagnon en Espagne, contre 71 en 2007, 68 en 2006 et 57 en 2005. De plus suivant l'enquête faite par un magasine en mars 2011, il s'avérerait que 640 000 femmes s'avouent victimes de mauvais traitements, et près de 2 millions d'entre elles sont maltraitées (soit plus d'une femme sur dix).
Des dénonciations de la part de femmes victimes de mauvais traitements par leurs conjoints ont atteint le nombre de 22 354 pour 2000.
Les pactes de silence autour de la vie privée n'en finit pas de se briser: les plaintes augmentent d'au moins 10 % chaque année, jusqu'à atteindre en 2001 plus de 20 000 par an. Cependant, seules 5% à 7% des femmes violentées attendent une action en justice. Elles craignent les représailles, et savent que cela ne servira pas à grand chose: les décisions de justice sont souvent incohérentes.
(Par exemple: la sentence du divorce d'Ana Crantes, prévoyait qu'elle continue de partager le domicile conjugale, chacun avait un étage, bien qu'elle ait dénoncé la violence de son mari, quelques mois après, son mari la brûlait vive). De plus 80% des cas jugés pour violence bénéficient de l'impunité.
Et selon l’organisation de défense des droits de l’Homme, Amnesty international, en Espagne, les femmes immigrées sont particulièrement exposées aux