Violence conjugale
La famille est l’unité de base de la société. Elle est composée la plupart d’un couple et d’enfants qui évoluent selon de « relations saines ». Elle constitue une instance de socialisation. Depuis ces dernières années, elle connait une difficulté en son sein : la violence.
Elle est en augmentation et suscite alors des questionnements.
Son origine est recherchée. La femme est souvent la victime. Déjà, le code Napoléon consacrait en 1804, l’incapacité juridique de la femme mariée. Celle-ci était considérée comme mineure et entièrement sous la tutelle de ces parents, puis de son époux ; avec des restrictions sévères au droit de divorcer. Etait- ce une façon de donner tout pouvoir à l’homme sur la femme ?
La violence au sein d’un couple est un phénomène qui a toujours existé. L’éducation même des jeunes filles était orientée vers la soumission. La violence conjugale n’est considérée comme un problème social que depuis la fin du XXe siècle (notamment depuis l’apparition des premiers mouvements féministes, vers 1970).
L’évolution des politiques sociales a contribuées à un changement du statut de l’homme au sein du couple. De la puissance paternelle nous avons aboutit à l’autorité parentale, régime qui confère une égalité entre les deux sexes. En sus, l’homme a longtemps été considéré comme supérieur à la femme, même et surtout dans la loi: le principe d’égalité entre hommes et femmes n’est posé dans la Constitution qu’en 1946, et il faut attendre 1970 pour qu’au sein de la famille l’autorité des deux membres du couple soit prise en compte, et plus seulement l’autorité du «Chef de famille» la puissance paternelle.
En effet, depuis une quarantaine d’années, nous vivons dans une société patriarcale: l’apprentissage est sexué, les garçons s'identifient au rôle de l'homme, de la force et de la domination, à cause de l'éducation qu'ils ont reçue. Dès la petite enfance, les garçons sont orientés vers des comportements d'affirmation de soi,