Oral Enfants * Une scène de violence devient violente pour l’enfant lorsque celui-ci ne peut s’y soustraire physiquement et psychologiquement. Par exemple, un enfant de 6-7 ans repère les débuts d’une dispute et peut donc se protéger en allant dans sa chambre, tandis qu’un plus jeune enfant n’est pas assez autonome pour cela. * Dans 70 à 85% des cas de violences conjugales, l’enfant y est exposé. * L’enfant a différents rôles selon les familles. Il est instrumentalisé pour passer des messages, il peut servir de témoin, il protège parfois sa mère, ou il reste observateur… * En général l’enfant culpabilise (pas obéit assez vite, mauvais résultats scolaires, maladresse…) Mais cela dépend du sexe : Les garçons expriment de la colère et de l’agressivité alors que les filles culpabilisent. * Dans 50 à 60% des cas, l’enfant ne montre pas son mal être dans le but d’épargner à son parent un surcroît de soucis. * Il éprouve des sentiments contradictoires pour l’auteur et la victime des violences. * Il aime et en veut à son père. * Il a de la compassion et de la colère contre sa mère qui ne fait rien pour sortir de l’enfer. * Le stress permanent qu’il subit influe la sécrétion de cortisol. Sous l’effet de l’augmentation de cortisol, l’enfant est en hyper-vigilance, ce qui a un impact sur le développement des structures du cerveau (mémoire affective et comportement d’attachement à autrui). * Manifestation du malaise: problèmes de comportement, difficultés d’apprentissage, troubles psychosomatiques (maux de tête…), isolement et des difficultés d’intégration sociale. * Des flashes hallucinatoires ressurgissent (aucune raison) et ils répètent la violence de leur parents (ex: sur des camarades de classe). A ces moments là, leur regard se transforme, leur voix change et prononce des insultes. Une fois la violence fini, l’enfant n’éprouve aucune compassion ni culpabilité. * Lorsqu’il y a rupture entre les parents, l’enfant a