Vivant denon, point denon et plaisir du roman
N'était-ce pas encore la décente madame de T... ? «Quoi ! déjà ! me dit-on. Quel désœuvrement ! Venez donc près de moi». J'étais loin de m'attendre à tout ce que cette rencontre allait avoir de romanesque et d'extraordinaire. On va vite avec l'imagination des femmes, et dans ce moment, celle de madame de T... fut singulièrement inspirée. «Il faut, me dit-elle, que je vous sauve le ridicule d'une pareille solitude ; puisque vous voilà, il faut ... l'idée est excellente. Il semble qu'une main divine vous ait conduit ici. Auriez-vous par hasard des projets pour ce soir ? Ils seraient vains, je vous en avertis ; point de questions, point de résistance... appelez mes gens. Vous êtes charmant». Je me prosterne... on me presse de descendre, j'obéis. «Allez chez monsieur, dit-on à un domestique ; avertissez qu'il ne rentrera pas ce soir...» Puis on lui parle à …afficher plus de contenu…
Si la comtesse le quitte c’est tout simplement parce qu’il n’a pas à lui faire de scène pour son infidélité. Cela nous éclaire sur leurs relations. Ce que suggère l’incipit, c’est