Vivre et mourrir en Europe
Entre 1850 et 1960 la population européenne a doublé.
I. Une croissance démographique sans précédent :
A. La transition démographique :
La transition démographique est le passage entre un régime démographique traditionnel (natalité forte mais mortalité élevée, donc accroissement naturel faible) et un régime démographique moderne. Dans la première phase de la transition démographique, la mortalité baisse, la natalité reste forte et l'accroissement naturel augmente beaucoup. Dans la seconde phase, la natalité baisse mais pas aussi vite que la mortalité, l'accroissement naturel reste important même s'il diminue. Dans une phase de transition démographique, une population augmente fortement.
La France est le premier pays à connaître ce phénomène (dès la seconde moitiè du XVIIIème siècle) puis c’est autour de l’Europe de l’Ouest et enfin du reste de l’Europe.. L'Europe est pionnière en matière de transition démographique dans le monde et sa part dans la population globale ne sera jamais aussi forte qu'en 1900 (26 %).
B. Une natalité en baisse :
Dans un premier temps la natalité se maintient voire augmente (dans la mesure où de plus en plus de personnes en âge de procréer augmente !). Au début de l’industrialisation on peut observer une intensification du travail des enfants (embauche de plus en plus jeune cad dès 5 ou 6 ans). L’économie contribue donc à l’augmentation de la natalité. Cependant à partir de la moitiè du XIXème siècle (pour la FR) l’adoption de politique scolaire, la condamnation morale du travail des enfants amènent progressivement une baisse de la fécondité. De source de revenus, l’enfant est devenu une charge.
Cette évolution globale connaît des moments d’effondrement liés aux évènements : les guerres provoquent des reculs dans les pyramides des âges. Ces reculs portent le nom de classes creuses. Les explications sont aussi nombreuses que