volaire dans candide
Ce livre vise à renouveler l'intérêt pour la pensée philosophique de Voltaire, extrêmement originale par la multiplicité des formes d'expression qu'il a mobilisées pour éclaircir certains problèmes aux frontières de la philosophie, de la littérature et de l'histoire.
L'objet de l'ouvrage est double : éclairer le débat philosophique que Voltaire poursuit, au moyen de la fiction, avec la théorie de Leibniz, mais aussi celles de Pierre Bayle et de Rousseau. Il s'agit, d'autre part, de chercher comment la littérature prête certains de ses outils et de ses formes pour constituer un dispositif imaginaire de mise à l'épreuve de la validité d'une théorie philosophique. On assiste, dans cet incipit, à la présentation d'un monde clos, hiérarchisé, aristocratique et surtout d'illusions (toute la description se fait à l'imparfait à tout est figé et rien ne trouble la quiétude). La cour n'est en fait qu'une illusion, une illusion du pouvoir, de la richesse, de la connaissance… Candide vit donc au sein d'un monde d'illusions dont il est victime. Il croit à ce qu'il voit car il ne connaît que ce monde. un microcosme qui n'est qu'incohérence. Ce monde va changer à la suite d'une péripétie dont Cunégonde sera la cause (le baiser). Voltaire caricature en quelques sortes le départ de Candide en le montrant chassé du paradis terrestre comme Adam mais ici, la tentatrice n'est plus Eve mais Cunégonde. Un paradis où tout le monde s'efforce de mentir et croire à autre chose que la réalité. Candide n’est qu’au début de son apprentissage, il est encore bien loin de l'idéal voltairien.
En relisant Candide, de Voltaire, Jici Lauzon plonge dans le conflit philosophique opposant Leibniz à Voltaire. Le premier croit que le mal existe parce que l'homme ne réussit pas à