Voyage au bout de la nuit, Céline
Pour commencer, l'extrait appartient principalement à la tonalité fantastique. La narration est faite à la première personne, qui est l'une des caractéristiques du registre fantastique ''j'ai compris'' (L11). Il y a une irruption du surnaturel, en effet, Bardamu a des hallucinations et est prit dans une angoisse où il voit resurgir son passé, sous forme de vision macabre. ''Y avait pleins d'anciens clients encore à moi par ci par la (…) le nègre dans un nuage blanc, (…) et le père Grappa donc, le vieux lieutenant, de la foret vierge !'' (L15 à 17) '' le curé avec les morts cette nuit pour les prières du ciel et sa croix en or le gênait beaucoup pour voltiger d'un ciel à l'autre. Il s'accrochait avec sa croix dans les nuages'' (L19-20) '' au dessus de la ville en vadrouille !'' (L23) De plus l'auteur a recourt à beaucoup de verbes de perceptions, ce qui permet au lecteur de suivre la vision du protagoniste, et de mieux comprendre ses hallucinations: ''pour les apercevoir'' (L10) ''je l'ai reconnu'' (L16) ''j'avais penser'' (L17) ''j'en reconnaissais'' (L21) ''j'ai recherché'' (L28). Céline s’appuie sur des détails réalistes pour que le lecteur se rende compte