Voyage au bout de la nuit, Céline (lecture analytique / commentaire)

1584 mots 7 pages
Intro :
Louis Ferdinand Céline (1894-1961) a marqué le XX ème Siècle de son oeuvre si particulière : la publication de Voyage au bout de la nuit a été un événement. En rompant avec la tradition romanesque, il a permis le développement du genre en 1950. En effet, ce premier roman est représentatif d’un style insolite, reposant notamment sur la langue populaire.
Cette oeuvre évoque les tribulations de Ferdinand Bardamu, le narrateur, qui nous livre, dans une 1 ère partie, ses peines face à la guerre, la détresse, la maladie, ou nous conte, dans la seconde partie, son expérience de médecin.
L’extrait suivant relate l’épisode où le personnage est confronté à la guerre, après s’être engagé sur un coup de tête. Personnage ordinaire, Bardamu transmet toutes ses émotions, loin de toute considération héroïque. On peut donc se demander quelle représentation de la guerre peut être traduite par un tel narrateur ? Nous verrons tout d’abord que Bardamu, anti-héros, est le 1 er témoin des combats ; ensuite, nous montrerons que ce regard de l’humanité bafouée est un moyen de dénoncer la guerre.
I - Bardamu, un anti-héros
A) Une situation absurde
Ce texte est extrait de la 1ère partie du roman. Bardamu s’est engagé sur un coup de tête dans l’armée, simplement parce qu’il avait été séduit par une parade militaire. Ici, il découvre l’horreur d’être au front et comme il est le narrateur interne, il nous livre ses réflexions. Ainsi le texte comprend de nombreux modalisateurs : « lâche » (l.1), « fous héroïques et déchaînés » (l. 2), « plus enragés » (l. 5 et 6), « tellement plus vicieux » (l. 7), « croisade apocalyptique » (l. 8), « foireux » (l.21), « crétin » (l.34). Le narrateur nous fait part également de ses sentiments : « effroi » (l.1), « perdu » (l.1), « mon frère peureux » (l. 21), « j’étais dépucelé » (l. 27). Bardamu se révèle être le contraire du soldat courageux : l’auteur nous expose avec réalisme les émotions d’un être humain en proie à l’horreur.
L’engagement de Bardamu

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